Textes dʼAlbano Marcarini, photographies de Max Peef
Gênes est construite en escaliers, avec des paliers, parce qu’il y a des montagnes ; et on y évolue avec des ascenseurs publics. Il suffit d’appuyer sur un bouton. Ce n’est peut-être qu’une seule grande maison. Certains prétendent que Gênes n’a pas été construite du bas vers le haut mais qu’elle a été creusée au burin depuis le haut, de sorte que les portes d’entrée des maisons et les jardins, les garages aussi, se retrouvent fréquemment au niveau du toit d’un autre bâtiment, quelquefois au-dessus. Les routes sont aussi dessous et souvent même dedans. Mais ensuite de loin, tu découvres les maisons et elles semblent toutes posées, l’une à côté de l’autre au-dessus de la mer : en fait non, car la montagne est pleine de plis, de creux ; les maisons se cherchent et se cachent, certaines devant, d’autres derrière, beaucoup sont de biais. On m’a dit qu’il faut regarder Gênes avec des lunettes en 3D. Tu ne vois pas la face « B » de ces maisons, parce qu’elle est écrasée contre la montagne. Et c’est bien comme ça. […] Article complet à retrouver dans c!4