Aux confins, il y a toujours comme une brise dépaysante, on traverse une région, passe une frontière, roule vers un monde nouveau. Sur quelques kilomètres, il y a une continuité de part et d’autre de la frontière, mais l’impression de changement est pourtant totale.

C’est le cas, aux confins de la région Friuli-Venezia-Guilia, dans la vallée de la rivière Natisone, à l’extrême est de l’Italie, lorsqu’on remonte la route vers le nord, en direction de la Slovénie, sur la strada statale 54 qui passe sur la frontière puis redescend vers Caporetto (Kobarid en slovène), haut-lieu tristement célèbre de la 1^ère guerre mondiale.

Un voyage dans des vallées verdoyantes, dans l’histoire du xx^e siècle, de part et d’autre du rideau de fer (en quelques sortes encore déployé il n’y a qu’une douzaine d’années) et à saute-frontières entre Italie et Solvénie…

Bientôt dans cycle ! magazine.