Civitavecchia est posée sur le littoral de la Mer Tyrrhénienne, contre un versant de montagne, ou plutôt de colline, assez doux. Une autoroute (E80) passe en amont de l’agglomération à quelques kilomètres du centre. La configuration des routes qui sortent de la ville vers le nord est orientée sur l’accès à cette autoroute. Ces axes présentent un trafic marqué, traversent des zones industrielles un peu sinistres. La sortie à vélo dans l’arrière-pays présente dans ce cadre une forme de complexité, tant d’orientation que par la confrontation au trafic automobile. Une alternative est proposée par deux petites routes qui partent du centre de Civitavecchia, chacune à une extrémité de la via Isonzo, qui montent dans les collines et qui se rejoignent dans les hauteurs. On peut en faire une boucle de Civitavecchia à Civitavecchia. C’est aujourd’hui l’objectif, sortir du centre, monter dans les collines des alentours cuites par le soleil, les parcourir et revenir en ville dans une forme de circuit. La combinaison de la SP3/a et de la SP7/b permet un tel parcours.
À partir de l’extrémité nord-ouest de la Via Isonzo un giratoire distribue les rues allant vers le port et vers le nord, parmi lesquelles la SP3/a monte à partir de l’hôtel Traghetto, tout d’abord en ville. Elle s’en extrait ensuite peu à peu, avec une pente régulière mais exigeante, sur un revêtement agité, avec son lot de nids de poule, de rafistolages hâtifs, mais aussi de longues et larges ornières qui déséquilibrent à peine en montée, mais peuvent être vraiment dangereuses en descente.
On passe au-dessus de l’autoroute et on se retrouve au milieu de cultures en collines où la bande asphaltée de la SP3/a ondule. Tout est grillé, les champs semblent produire la paille directement. La vue vers l’ouest sur la mer, les bateaux, le port et ses infrastructures est superbe, le soleil commence à décliner au milieu d’un ciel limpide, promettant un coucher et un crépuscule du plus bel effet. On réalise que le port de Civitavecchia est important, que les activités portuaires sont multiples, tandis que l’agglomération garde une taille modérée.
On continue sur la SP3/a qui, à son terme, pour ainsi dire à son point culminant, rejoint la SP7/b qui elle redescend dans un tracé et une configuration similaires, mais à peine plus au sud. Dans la descente on fera particulièrement attention aux pièges du revêtement. Le trafic n’est pas trop chargé, mais la route n’est pas super large. On rejoint Civitavecchia dans une longue descente qui permet de réaliser qu’on vient de se hisser, à coup de pédales si haut et si loin de la ville. On roule jusqu’à l’orée du centro storico, à quelques pâtés de maisons de l’entame attaquée au début du parcours, à l’extrémité cette fois sud-est de la Via Isonzo. Au centre, bars et gelaterie sont au programme après un effort modéré d’une quinzaine de kilomètres.
Civitavecchia fait partie des escales de « cyclisme en croisière« , en particulier l’itinéraire « Beautés d’Italie ».